"He is a good guy, a very good guy ! "

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Friday, April 27, 2012

Être malade aux États-Unis, ça peut faire mal !

L’année dernière, mon mari est allé à l’urgence pour une douleur aiguë au ventre. Temps d’attente : 5 minutes avant de voir une infirmière. Pronostic : crise d’appendicite. Après deux opérations, quelques complications nécessitant un transfert aux soins intensifs, il est resté une semaine à l’hôpital.  Coût de la facture : $90 000.

La même année, je tombe dans l’escalier chez des amis. Ma cheville enfle et devient bleue. Incapable de marcher et criant de douleur, on appelle le 911. La police arrive suivi de l’ambulance. Consultation, radiographie,  il ne s’agit que de ligaments étirés. En seulement 3h00, tout est fini, je sors de l’hôpital. Coût de la facture : $20 000.

Toujours la même année, comble de malheur, ma fille de 6 ans a une douleur aiguë au ventre. Nous partons pour l’hôpital. Ma fille voit une infirmière en moins de 5 minutes. Après une radiographie et la consultation, il n’y a rien de grave, soulagement. Tout s’est passé en 2h00. Coût de la facture : $2 000.

Petit calcul rapide : $112 000 le coût total de la facture d’hôpital... Par chance, nous avons des assurances médicales.


Aux États-Unis, si vous tombez malade et que vous n’avez pas d’assurance médicale, ça peut faire mal, même très mal!

La loi oblige tous les hôpitaux à accepter et soigner une personne malade à l’urgence, qu’il soit assuré ou pas. Une fois le service rendu, l’hôpital vous envoie la facture. C’est très simple comme procédure.

La facture peut donc être très salée. Savez-vous que parmi les principales raisons d’une saisie hypothécaire aux États-Unis, il y a celle d’un propriétaire qui s’est retrouvé à l’urgence et n’a pas d’assurance médicale? Ça peut donc faire mal de perdre sa maison parce qu’on a été malade.

La situation est différente si vous êtes assurés, mais attention le prix d’une assurance médicale n’est pas donné. À titre d’exemple, si vous n’êtes pas assurés via votre employeur, une assurance médicale privée dans le Massachusetts coûte environ $30 000 par année pour une famille et 2 enfants. Pour une mère et un enfant, le coût est d’environ $18 000 par année.

Ce n’est donc pas tout le monde qui peut payer une assurance médicale privée. En 2010, environ 50.7 millions de personnes n’avaient pas d’assurances médicales, soit environ 20% de la population.

Autre petite information : Si vous êtes assurés via votre employeur, le coût que vous devez payer par mois pour une famille avec enfants s’élève entre $1200-$1800. Et pour finir, si vous n’êtes pas assez pauvre pour être éligible à ce que l’état paye pour les services médicaux et que vous n’avez pas pris une assurance médicale, soit privée, soit via votre employeur, et ben vous avez une pénalité à payer à la fin de l’année (je parle toujours pour l’État du Massachussetts).  

Obama tente de changer la loi, mais ce n’est pas facile. Son projet consiste, entre autre, à s’assurer que chaque personne aux USA puisse recevoir des soins médicaux sans perdre sa chemise, c’est-à-dire que si vous êtes dans l’impossibilité de payer la facture médicale, l’état prend en charge cette facture.

Le projet a été accepté mais avec beaucoup de restrictions. Seul les gens les plus pauvres du pays peuvent recevoir des soins «gratuits». On oublie donc la classe moyenne.

L’avantage  d’être soigné ici ? Des services médicaux exceptionnels.
Le désavantage ? Le coût faramineux attribué à ses services.

Nous sommes encore loin d’un monde idéal.

Bref, la prochaine fois que vous voyagez aux États-Unis, n’oubliez surtout pas de vous procurer une assurance médicale avant votre départ…..

Tuesday, March 27, 2012

La Nouvelle Zélande : l’art d`être détaché du reste du monde

Ce qui est  fascinant avec les néo-zélandais  est leur style de vie, décontracté, détendu, détaché de tout le reste du monde. Votre premier contact avec ce monde commence dans l’avion. Vous arrivez hyper stressés à Los Angeles via une compagnie aérienne américaine (pour ceux qui ont déjà vécu l’expérience de voyage aux USA via une compagnie américaine vont me comprendre..) et vous embarquez dans cet immense avion de 400 places,  accueillis par des agents de bord souriants et accompagnés par une odeur agréable. L’avion n’a pas encore décollé que le plaisir commence par la vidéo de sécurité.  Le choc culturel est frappant!  Prenez quelques minutes pour visualiser la vidéo de la sécurité et vous verrez. Rire assuré!

Nous sommes donc partis pour la Nouvelle Zélande, mon mari néo-zélandais, notre fille de 7ans et moi pour un mois. Après notre deuxième  journée, ma fille était déjà à l’école. Facile : un simple appel téléphonique d’une amie au directeur d’école, remplir un formulaire d’inscription d’une page seulement (vs l’épaisseur d’une tablette pour les USA…) et ma fille était sur les bancs d’école.
Le premier jour d’école, j’ai été frappée par une masse de couleur foncée dans la cour d’école. Du noir ……..Aux USA, là où Walt Disney est roi et maître avec ses princesses, toutes les petites filles s’habillent en rose. En Nouvelle Zélande, c’est plutôt le noir qui prédomine avec l’influence des All Black (l’équipe de Rugby) et la présence des Maoris (indigènes de la Nouvelle Zélande). D’ailleurs l’école est composée de 50% de Maoris. Je pouvais donc reconnaitre facilement ma fille de loin en voyant une tache rose bouger.
Pour le bonheur de l’enfant, le port des souliers est une option. Les «flips flops» parfois, mais encore…Cependant le chapeau est obligatoire (trou dans la couche d’ozone oblige). Les enfants se rendent donc en trottinette, pieds nus à l’école. Lorsque la classe commence, on peut voir leur sac d’école accroché à l’extérieur et leur trottinette joncher le sol. On ne connaît pas cette peur de se faire voler. Casiers et cadenas n’existent pas. Oubliez ça aux USA !. Et les parents peuvent se rendre librement dans la cour d’école. Ici impossible sans passer par un système de sécurité (ok j’exagère mais à peine).
Mise à part cette image comparative avec les USA, voici quelques faits intéressants. En Nouvelle Zélande, l’enfant commence l’école le jour même de ses 5 ans. Ils sont  donc intégrés tout au long de l’année scolaire qui débute le premier février et se termine autour du 20 décembre. Outre un système éducationnel semblable à ici, l’enfant a des cours de natation à chaque jour.  
Mon expérience personnelle (2 ans en Nouvelle Zélande et maintenant plus de 2 ans à Boston), m’amène à croire que les enfants sont beaucoup plus détendus, voir décontractés en Nouvelle Zélande.  Ça va avec leur style de vie !

Thursday, February 2, 2012

L’homme est au royaume des dieux ici

Dimanche dernier, c’était le football à la télé, comme à tous les dimanches. Les routes sont désertes, c’est le silence, sauf là où l’homme se réuni avec les autres membres de sa tribu pour regarder le match. Les Patriotes (pour ceux qui ne savent pas c’est l’équipe de Football de Boston) ont gagné et vont affronter leurs ennemis, les Giants de New York au SUPER BOWL !!!! (c’est un peu comme les Canadiens contre les Bruins – pour ceux qui ne le savent pas c’est l’équipe de hockey de Boston, mais je suis certaine que vous le savez).
Le sport à Boston est plus qu’une religion, ça veut dire beaucoup. Football, Baseball, Hockey et Basketball appartiennent au royaume des dieux  et pour le bonheur de l’homme ça dure douze mois par année. Il faut dire qu’ils sont bons, même excellents. Les Patriotes se sont qualifiés pour le Super Bowl 5 fois depuis 10 ans et ont gagné 3 fois. Les Red Sox (équipe de Baseball de Boston, pour ceux que ne le savent pas…)  ont gagné la série mondiale 2 fois en 10 ans et dois-je mentionner les Bruins qui ont gagné la coupe Stanley l’an dernier ? L’homme qui aime le sport est aux paradis ici.
Mais cette frénésie patriotique pour le Sport commence très jeune.Ça commence à la maternelle !  Nous, parents, recevons beaucoup de mémos de l’école pour supporter les équipes sportives et ce en portant la couleur de l’équipe. Et ça va même plus loin: ma fille est arrivée l’année dernière à la maison en me chantant LA chanson des Red Sox avec crayons et autocollants à l’effigie des Red Sox. Elle me harcèle même pour aller assister un match. Savez-vous que depuis 14 ans, il n’y a jamais eu un siège vide au Stade Fenway Park lorsque les Red Sox jouent ?
Donc quand commence la saison des Red Sox, l’école est envahie  d’enfants portant du rouge. La saison dernière, le chandail des Bruins pullulait  à l’école et maintenant, je ne parle pas de la couleur bleue des Patriotes.
Ma fille connait tous les noms d’équipe. Mais pour l’instant, elle n’a pas été contaminée. Si vous lui demandez qu’elle équipe elle favorise : le Canadien ou les Bruins, elle vous répondra, le Canadien !
Allez, on va prier pour que les Patriotes gagnent au Super Bowl !!

Thursday, January 12, 2012

Merry Christmas, Happy Hanukkah, Happy Kwanza ou Happy Holidays ?

La religion est omniprésente aux États-Unis et on se doit d'être prudent pour ne pas vexer l'Américain et ce, surtout durant la période des fêtes. Ainsi, on ne dit pas ici Merry Christmas, mais bien Happy Holidays.  En fait, on peut dire Merry Christmas s'il s'agit d'un catholique, Happy Hanukkah, s'il s'agit d'un juif ou Happy Kwanza si... Connaissez-vous le mot Kwanza ????Eh bien, la première fois qu'on m'a souhaité un «Happy Kwanza» je me suis demandé de quelle religion il s'agissait!! Eh bien kwanza est une célébration culturelle dont le but est de promouvoir et réaffirmer les liens entre les Noirs d’Amérique et l’Afrique. La fête se déroule du 26 décembre au 1er janvier. Et voilà ! Me voici donc avec un nouveau vocabulaire à maitriser lors de mes rencontres sociales.


Pour finir, ma mère, que j'adore, bien sûr, a de la difficulté à entendre (pour ne pas dire…un peu sourde). Donc, ma mère était ici à Noël ainsi qu’un  invité de confession juive. Avant son départ, je lui souhaite un Happy Hanukkah. Ma chère mère comprend america et commence à lui chanter "America, America, America, America". Je lui dis en français, «maman c'est happy Hanukkah» et elle le regarde et chante plus fort "America, America, America, America". Mon invité lui a fait un drôle de sourire et est parti......

Bonne année 2012 !